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Top 20 Salaires 2022-23 : Victor Wembanyama loin derrière les millionnaires

On ne s’en étonnera pas, le top des plus hauts salaires de Betclic Élite est phagocyté par des joueurs de Monaco et l’ASVEL. Et ces émoluments voient leur niveau exploser, avec plusieurs millionnaires. Du jamais vu ! Comme chaque année, Basket Europe révèle son désormais traditionnel dossier sur les

On ne s’en étonnera pas, le top des plus hauts salaires de Betclic Élite est phagocyté par des joueurs de Monaco et l’ASVEL. Et ces émoluments voient leur niveau exploser, avec plusieurs millionnaires. Du jamais vu !

Comme chaque année, Basket Europe révèle son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Betclic Élite. Ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés. N’hésitez plus, abonnez-vous.

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Cette saison, dix joueurs gagnent 700 000 euros ou plus dans le championnat de France. Un record absolu quand on sait que l’année dernière, ils n’étaient que deux au-dessus des 600 000 euros ! Sans surprise, les joueurs de Monaco et l’ASVEL se taillent la plus grosse part du gâteau. Ils ne sont que trois membres du top 20 à ne pas jouer pour l’un ou l’autre de ces clubs : Axel Toupane et Jeremy Evans à Paris, Victor Wembanyama à Boulogne-Levallois. Parmi les plus hauts salaires, ils sont quatre à percevoir au moins un million d’euros pour la saison. Et ils auraient été cinq si Adrien Moerman, qui avait signé pour un million d’euros la saison, n’avait prématurément quitté le Rocher.

Youssoupha Fall © Infinity Nine Media

Quelques progressions fulgurantes sont à noter. Mike James a pratiquement doublé son salaire, Youssoupha Fall est passé de 350 000 à 800 000 euros, Donta Hall de 265 000 à 750 000 euros, Élie Okobo de 250 000 à 700 000 euros, Alpha Diallo de 160 000 à 700 000 euros (!) et Yoan Makoundou de 60 000 à 300 000 euros (500 % d’augmentation). Autant dire que la planche à billets a chauffé au rouge à Monaco, alors que l’ASVEL a principalement placé ses ressources sur le recrutement de Nando de Colo et Joffrey Lauvergne (out pour la saison) et la prolongation de Youssoupha Fall, les autres Villeurbannais gagnant sensiblement la même chose que la saison dernière.

Quant à la rentabilité de ces investissements, elle est difficile à mesurer. Les Monégasques et Villeurbannais répartissant leurs efforts entre la Betclic Elite et l’Euroleague, les membres de la Roca Team n’entrant en jeu qu’irrégulièrement en championnat. Par ailleurs, il est à noter que ce top 20 comporte dix joueurs JFL, contre cinq l’année dernière. Et le salaire du vingtième a augmenté, de 210 000 à 250 000 euros. Outre Adrien Moerman, on souligne également que D.J. Seeley, l’arrière de Gravelines, aurait figuré dans ce top 20 s’il n’avait lui aussi quitté l’équipe au mois de janvier.

Top 20 des salaires toutes nationalités confondues

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Top 10 des plus petits salaires JNFL

À l’autre extrémité du spectre, certains étrangers – ou joueurs non formés localement (JNFL) – ont été signés à petit prix. Dans ce top des plus petits salaires, nous n’avons pris en compte que les JNFL sous contrat sur l’intégralité de la saison bien que certains pigistes ou joueurs signés initialement à l’année et partis en cours de route en auraient fait partie.

Ils sont ainsi 17 joueurs étrangers sous la barre des 100 000 euros. Ce qui ne signifie pas forcément qu’ils ne sont pas performants. Un Amadou Sow (13,4 d’évaluation), un Markeith Cummings (12,5), un Tyren Johnson (11,1) font mieux que pas mal de JNFL bien mieux rémunérés. D’autres, comme David Brembly (3,8) ou Szilard Benke (6,3) pointent davantage à la hauteur de leurs émoluments.

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Top 20 des salaires JFL

L’ASVEL a misé une grande partie de sa masse salariale sur des joueurs français. Ils sont ainsi sept à figurer dans le top 20 JFL, alors que Monaco ne place que trois joueurs formés localement dans ce même classement. Ils sont principalement accompagnés par des membres de Paris ou de Boulogne-Levallois ainsi que de Bourg.

Nando de Colo © Euroleague

L’année passée, la fourchette du top 20 JFL s’étendait de 130 000 à 350 000 euros. On mesure l’explosion qu’a connu le marché des JFL avec les tarifs pratiqués cette saison. Cela s’explique entre autres par les retours de joueurs formés localement après plusieurs années à l’étranger, dans des pays plus rémunérateurs.

Pour le reste, notons que douze des joueurs de ce top 20 figuraient déjà dans celui de la saison passée. Et que le vice-champion d’Europe Terry Tarpey, qui deviendra JFL à compter de l’année prochaine, serait tout juste inclus en 20e position s’il était considéré par la LNB comme un joueur français.

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Le Top 10 des plus petits salaires JFL

De l’autre côté de l’échelle, certains JFL gagnent un tout petit salaire, en excluant les aspirants et stagiaires et en ne prenant en compte que les joueurs ayant signé sur la saison. Cela étant, il s’agit de jeunes joueurs qui, pour la plupart, doivent faire leurs preuves. Mais Enzo Shahrvin et, dans une autre sphère, Nadir Hifi font preuve d’un rendement bien au-delà de ce qu’on est en droit d’en attendre au vu de leurs émoluments. 14,2 d’évaluation pour le joueur du Portel, payé 25 000 euros. On n’a rarement vu plus rentable dans le championnat de France !

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Cette saison, dix joueurs gagnent 700 000 euros ou plus dans le championnat de France. Un record absolu quand on sait que l’année dernière, ils n’étaient que deux au-dessus des 600 000 euros ! Sans surprise, les joueurs de Monaco et l’ASVEL se taillent la plus grosse part du gâteau. Ils ne sont que trois membres du top 20 à ne pas jouer pour l’un ou l’autre de ces clubs, dont Victor Wembanyama à Boulogne-Levallois.

Parmi les plus hauts salaires, ils sont quatre à percevoir au moins un million d’euros pour la saison. Et ils auraient été cinq si Adrien Moerman, qui avait signé pour…

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Photo : Mike James (Monaco) – Victor Wembanyama (Thomas Savoja) – Nando De Colo (Tuan Nguyen) / montage Basket Europe

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